Plans d'action

Plans d'action - EM Strasbourg

Actions transversales 

 


Nouvelles technologies : renforcer la collaboration au sein des écosystèmes régionaux via la participation à des clusters, la mobilisation d’infrastructures innovantes  (communautés de pratique, Fab lab, tiers lieu…) et la mise en œuvre d’expérimentations

 

La montée en puissance sur les nouvelles technologies suppose la participation à des clusters regroupant industriels, acteurs de l’innovation numérique (start up, hackers), universités, centres de recherche pour partager l’information, mutualiser la formation et la R&D, identifier les besoins en compétences et réaliser de la veille technologique.
Cela passe également par la mobilisation d’espaces permettant le partage de pratiques et d’expériences -  comme les tiers lieux, les fab lab ou les communautés de pratique - sur différents sujets (blockchain, expériences utilisateurs, technologie verte, cybersécurité). 
Enfin, l’acquisition de connaissances liées aux nouvelles technologies suppose la mise en œuvre d’expérimentations, telles que la création de plateformes locales d'open data et de partage de données (S1 et S2), des « crash tests » pour tester la résilience des entreprises au problème de sécurité (S3), ou des projets permettant de tester les possibilités de collaboration avec les nouvelles start-up et les hackers (S3 et S4).   

 

 


Aspects financiers : Optimiser les sources de financements existantes et développer les sources de financement innovant et participatif pour mutualiser les investissements 

 

Il s’agit ainsi de répondre aux appels d’offres et de monter des dossiers de subvention en lien avec le financement du numérique à l’échelle européenne, nationale et régionale. Mais aussi de mobiliser des financements innovants pour partager les risques financiers, mutualiser les dépenses et attirer les investisseurs particuliers et locaux. Le crowdfunding apparaît ainsi comme une solution transverse à l’ensemble des scénarios. Cependant, d’autres options sont possibles selon les scénarios comme les fintech et les ICO (pour l’ensemble des scénarios sauf le S3) ou la prise en compte d’indicateurs de performance non durable (S2). La mutualisation des dépenses peut aussi impliquer la création de coopératives d’achat technologiques ou le développement de prêts entre entreprises. 
 

 


Business model : Renforcer les synergies avec les clients et développer les collaborations entre grands groupes et PME 

 

Le renforcement des liens avec les consommateurs est un élément clé des business models dans un contexte d’avènement de l’économie de la fonctionnalité. Il s’agit d’être à l’écoute du client individualisé pour construire une offre à valeur ajoutée et différenciante (S1 et S4), pour développer des circuits courts (S3) ou pour renouveler la confiance des consommateurs quant à la gestion de leurs données (S4). Cela peut supposer la mise en place d’un SI orienté clients, la création du rôle d’ambassadeur de marque, voire même l’intégration des consommateurs dans la gouvernance en s’inspirant des modèles AMAP.
L’autre élément clé concerne le renforcement de la collaboration entre PME et grands groupes industriels. Cela peut passer par une clarification des besoins des grandes entreprises vis à vis des PME (S1), une location des moyens de production des PME aux grands groupes (S4) la mise en œuvre de groupements pour développer une distribution plus directe, une production circulaire voire une vente directe depuis l’usine (S2 et S3).  
 

 


Process de production : accélérer la digitalisation de la production tout en anticipant les problèmes de sécurité des données et augmenter l’agilité de la distribution

 

Les process de production doivent parvenir à intégrer les nouvelles technologies (IoT, big data, …) afin d’aller vers un modèle de smart factory. Les entreprises pourront aussi systématiser l’usage de  « digital twins » afin de contenir les problèmes de sécurité liés à la croissance des données traitées. Cela peut passer par la mise en œuvre d’une norme de certification de sécurité, de la veille en matière de cybersécurité ou l’intensification des phases de validation humaine dans le process de production afin de limiter les risques technologiques.
Il s’agit également d’augmenter l’agilité de la distribution via la coopération entre l’ensemble des acteurs de la supply chain, le développement de la crowdlogistic, ou le recrutement et la formation à la logistique agile.
 

 


RH : Développer les compétences pour répondre aux nouveaux besoins et repenser les pratiques RH à l’échelle territoriale 

 

Au niveau des RH, il s’agit d’une part d’adapter les compétences en développant des plans de formation centrés globalement sur les nouvelles technologies et la culture client et de manière plus spécifique sur l’éco-conception et le recyclage (S2), le marketing de la location (S1 et S4) ou l’intrapreneuriat (S4). Il s’agit d’autre part de faire appel à des expertises externes en les mutualisant par exemple à travers du salariat à temps partagé. Cela suppose de repenser les pratiques RH à l’échelle du territoire et de mettre en place des actions permettant de renforcer son attractivité notamment vis-à-vis des compétences clés (orientées STEM : science, technologie, ingénierie et mathématiques) et des métiers en tension (ex : data scientist, experts robotiques, spécialistes de l’IA, etc.). 


 

Voir aussi

Thème 1 : Ubérisation et industrie
Observatoire des futurs